29/12/2018

Pourquoi je vais à la plage

En réponse à une vidéo de Fragments

"J'habite en campagne mais ce que j'aime en bord de mer c'est qu'il n'y a PAS de PROPRIETAIRE !!! C'est un peu une définition en négatif mais que c'est bon de pouvoir se promener, rester sur place, farfouiller, glaner sans s'inquiéter. Je suis peut-être un peu parano mais en campagne ou en forêt, je perçois toujours des regards inquisiteurs. Qu'est ce qu'il fait dans ce champ ? Qu'est ce qu'il ramasse ? Mais est-ce qu'il a le droit...? En attendant de me libérer de cette (légère) paranoïa, j'aime me balader sur les grèves désertes. Même si je passe beaucoup plus de temps dans les recoins de bois perdus en fait ;-)"

28/12/2018

Carnet de plage II

Terminé ce soir Carnet de plage II :











Auparavant, il y avait eu cet autre carnet :










Objets en bois

Pas envie de me lever...
Mais finalement je me retrouve en pyjama dans le jardin, la hache à la main (mon jardin est entouré de murs, heureusement).

Taillé, scié, poncé...

(Ce n'est pas un glaive au milieu, mais une spatule pour tourner les crêpes)


(Je me suis offert cette scie pour mon Noël)



Essayé aussi de faire des bagues en bois (sureau et prunelier).


Pour l'instant, elle sont à sécher. Pas la peine de les fignoler si elles doivent fendre...

To blob or not to blob ?

Depuis que j'ai fait découvrir le blob à l'un de mes fils, on en recherche désespérément.

(Oui, il y en a à vendre, mais c'est cher ou compliqué...
https://www.sordalab.com/FR/catalogue/svt/kit-de-culture-de-physarum,PHYSARUM,.php
https://www.wardsci.com/store/product/8883627/ward-s-physarum-culture-and-study-kit
https://www.carolina.com/slime-molds/physarum-polycephalum-plasmodium-living-plate/156193.pr
https://blades-bio.co.uk/shop/microbiology/slime-mould-physarum-polycephalum/)

Alors on ramasse tout ce qui est gélatineux ou fibreux dans le bois mort...

Hier peut-être, enfin.
Ça n'est sans doute pas du physarum polycephalum, mais si ça n'est pas un banal mycélium, on sera contents.
J'en ai mis quelques morceaux sur de la gélose. À suivre...





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J+1



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J+2






Oreille, ô désespoir...

En mangeant du pain sec, je suis tombé sur une oreille.

Ça m'a rappelé celui-ci et ses drôles d'idées :




Et surtout ce drôle de poèmes qu'on m'a fait apprendre en 5e :

Un pauvre honteux

Il l'a tirée
De sa poche percée,
L'a mise sous ses yeux ;
Et l'a bien regardée
En disant : " Malheureux ! "

Il l'a soufflée
De sa bouche humectée ;
Il avait presque peur
D'une horrible pensée
Qui vint le prendre au coeur.

Il l'a mouillée
D'une larme gelée
Qui fondit par hasard ;
Sa chambre était trouée
Encor plus qu'un bazar.

Il l'a frottée
Ne l'a pas réchauffée
A peine il la sentait ;
Car, par le froid pincée,
Elle se retirait.

Il l'a pesée
Comme on pèse une idée,
En l'appuyant sur l'air.
Puis il l'a mesurée
Avec du fil de fer.

Il l'a touchée
De sa lèvre ridée. -
D'un frénétique effroi
Elle s'est écriée :
Adieu, embrasse-moi !

Il l'a baisée,
Et après l'a croisée
Sur l'horloge du corps,
Qui rendait, mal montée,
De mats et lourds accords.

Il l'a palpée
D'une main décidée
A la faire mourir. -
- Oui, c'est une bouchée
Dont on peut se nourrir.

Il l'a pliée,
Il l'a cassée,
Il l'a placée,
Il l'a coupée ;
Il l'a lavée,
Il l'a portée,
Il l'a grillée,
Il l'a mangée.

Quand il n'était pas grand on lui avait dit : Si tu as faim, mange une de tes mains.

Xavier Forneret (1809-1884)

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La même année, on a étudié Attente de la mort de Supervielle... Tout un programme.
N'empêche que je me souviens toujours de ce poème, et plutôt avec plaisir (je n'avais pas compris qu'il s'agissait de l'attente de la mort !-). Jugez-en vous-mêmes :



Une paillote au Paraguay
Où j'attendrais dans un hamac
Celle qui vient bien toute seule.
Un bœuf gris passerait la tête
Et ruminerait devant moi,
J'aurais tout le temps de le voir.
Un chien entrerait assoiffé,
Et courant à mon pot à eau
Il y boirait, boirait, boirait.
Enfin il me regarderait
Et de sa langue rouge et claire
Des gouttes tomberaient à terre.
Des oiseaux couperaient le jour
De la porte dans leurs vols vifs.
Et pas un homme pas un homme!
Je serai moi-même évasif.

J'adore ces deux derniers vers !
À l'époque, j'avais même décidé de devenir, plus tard, quand je serai grand, moi-même-évasif. Je n'en suis pas si loin !
Et puisque nous somme tous mourants, j'aime autant attendre la fin paisiblement.
(cf Matthieu 6-27 Qui d’entre vous, en se faisant du souci, peut ajouter une coudée à la longueur de sa vie ?)



Armoire

Bonnetière pour être exact.
Pas cher sur Le Boncoin, 30€.

Mais n'a pas vraiment résisté à son déplacement...

+ 30€ de Xyloph... pour la sauver des vers !

Un "petit peu" de travail en perspective, mais j'en suis content quand même ;-)))*

* Optimisme béat et naïf

11/12/2018

Reprise du glanage et nouveaux tampons NIMP

Ballade d'après tempête hier après-midi.
Rapporté des algues pour assaisonner le riz du soir, quelques feuilles tendres de bettes maritimes, des planches et deux morceaux de ferraille épais pour forger des couteaux de cuisines.
Rentabiliser le déplacement...